Le background que j'avais écris pour un de mes joueurs, je l'ai remanié et étoffé.
Leodius, le porteur de Haine
A l’ origine, Volg est un
pénitencier sans règlement ni gardiens, c'est toujours plus ou moins le cas.
J'ai eu une enfance misérable et violente pendant laquelle j'ai rapidement appris à jouer du couteau pour me défendre. Mes parents, Julius et Hilga, travaillent dans une distillerie d'eau et essaient de nous élever du mieux qu'ils le peuvent, mais ils sont incapables de nous
protéger de la violence inhérente à la ruche ; notre famille est présente dans la ruche
depuis plus de six générations mais n'a pas les moyens de payer la franchise
de départ.
J'ai cinq frères et sœurs, deux
sont morts avant l'âge de trois ans standard, à cause des maladies et de la
pollution, deux autres ont été tués dans des échanges de coups de feux entre
gangs, seul mon petit frère, Hettar, a survécu, enfin, je crois, je ne sais pas ce
qu'il est devenu.
J'ai été recruté par la Moritat au cours de ma 13ème année. Un Frère du Culte avait
un contrat à remplir à l'encontre d'un chef de gang mineur ; il s'est servi de moi pour voir comment réagissaient ses gardes du corps. J'étais planqué pour
les éviter car ils avaient une réputation de tueurs sans scrupules, quand il y a
eu un bruit non loin de moi, qui les a immédiatement attirés. Lorsqu'ils ont
constaté que je n'étais qu'un gamin, le chef de gang leur a ordonné de se
débarrasser de moi en vitesse (le bruit lui avait mis les chocottes). N'ayant
pas de possibilité de fuir, je leur ai fait face en sortant mon couteau et en
murmurant une prière à l'Empereur-Dieu. Ils se sont alors montrés arrogants et imprudents,
ce qui m'a permis d'en planter un rapidement, et d'en blesser un autre. Voyant
cela, ils ont commencé à sortir leurs flingues... et là, un tourbillon de
ténèbres est descendu du ciel, le métal a rencontré des os, une main serrant un
revolver a volé m'aspergeant d'un sang chaud, des gorges se sont répandues en
flaques visqueuses, le chef de gang hurlait de terreur en tenant son moignon,
un homme vêtu de cuir noir et couvert de sang frais se tenait debout devant
lui, sa lame dégoulinante s'est abattue, tranchant son autre main, et elle
s'est levée et elle s'est abattue encore et encore, prélevant un morceau de
chair à chaque coup, au rythme d'une prière à l'Empereur. Lorsque la prière fut
terminée, il le décapita et se retourna vers moi, de son masque impassible de
mort a surgit une voix rocailleuse et artificielle "Es tu libre ? As-tu
une famille ?".
Ce Moritat, Herasme,
celui qui porte Sa sentence, a rencontré ma famille, il leur a proposé de me prendre en
apprentissage et de payer ma franchise. Ils l'ont remercié grandement car ils étaient
heureux de mon départ de cet enfer. Je n'ai pris aucune de mes pauvres affaires et n'ai jamais revu mon
frère.
L'entraînement a été dur, plus
dur que tout ce que je pouvais jamais imaginer. Ma formation s'est effectuée en binôme
avec Jagtar Krund, un adolescent issu d'Acreage,
un monde féodal. C'est grâce à notre entraide et entente que nous avons surmonté
les épreuves Moritat, toujours dans le sang, la violence et la douleur. Au bout de quelques
années, nous avons été séparés afin d'améliorer nos capacités de survie individuelles
; puis avons à nouveau été réunis pour accomplir plusieurs missions périlleuses.
Le rituel de mon initiation au
rang de spadassin du Moritat a eu lieu sur le monde-chapelle de Drusus, monde
Saint parmi les Saints. Jeûnes et méditations étaient au centre de ce long
rituel, j'ai offert mon sang à l'Empereur et ai combattu d'autres
novices pour prouver que seule ma foi était la plus pure et que j'étais le
seul à mériter le droit de tuer en Son nom. Ce jour là j'ai tué Jagtar Krund, son visage couvert de sang est présent dans mes cauchemars chaque nuit et je prie l'Empereur pour son salut chaque jour.
Mon enseignement vient de se
terminer, j'ai été confié aux Très Saints Ordos de l’Inquisition pour que mes
prières aient un but de pureté sanglante, chaque mort rapportera un Trône au Culte Moritat et une flasque de sang de chacune de mes victimes sera envoyée au Temple pour être déversée sur l'Autel pour Sa plus grande gloire.
La cérémonie d'acceptation envers
l'Inquisiteur a eu lieu à bord d'un navire spatial, dans une cour vive et
bigarrée, il m'a à peine regardé et ne m'a pas adressé la parole ainsi que le
veut la coutume Moritat. Je suis une arme à son service, je n'ai pas encore
acquis le statut d'individu à part entière.
petro,
have fun
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